samedi 20 juin 2015

Étape 33 : 19/06/2015 Batoti - Calafat (120 kms)

Étape 33 : 19/06/2015 Batoti - Calafat (120 kms)

Après  un petit déjeuner copieux (notre avoine habituelle) et un plat de frites accompagné de deux oeufs que Mihaela nous a préparé. Nous voilà prêt à reprendre la route. 

Le soleil chauffe à nouveau le Danube. Un première côte pour se mettre en jambe et nous voilà sur un plateau sauvage. Quelques parcelles sont cultivées à la force du poignet. Ici, point de mécanisation. Là un homme fauche du foin et charge à la fourche sa charrette. 


Paysages de
Roumanie du coté de Gruia.
Ici, un cheval et un homme peinent pour creuser un sillon dans la terre sèche. Au loin, quelques bergers gardent des vaches, des moutons ; ils méditent sur la vie peut-être ou s'ennuient ? isolés qu'ils sont. La campagne est sauvage jusqu'à Izvoarele. Une petite église orthodoxe à visiter là. Sorin Sablu et son jeune compagnon rénove les peintures. Magnifique ! (Voir photo et blog de Sorin : http://sorinslabu.blogspot.com/). 

 Eglise orthodoxe d'Izvoraele (Roumanie)


Sorin, Daniel et l'assistant de Sorin.







Saint Nicolas
Des hauteurs, on aperçoit par moments le Danube. On s'en approche, on s'en éloigne. On le longe. Des péniches lourdement chargées de céréales le descendent tranquillement. 


On pensait couper un peu, mais les routes de traverse sont souvent des chemins peu carrossables, poussiéreux, cassant pour le vélo et nos derrières. Un petit aperçu de 3 kilomètres avant Balta Verde nous fait comprendre que notre décision était sage. Les routes signalées par le guide sont goudronnées. C'est plus long mais moins exténuant.

On traverse de nombreux , les gens (des personnes âgées en général), assis sur le seuil de pauvres habitations, ou attablés dans des cafés improbables, nous saluent d'un geste du bras ou d'une parole aimable. De nombreux bâtiments sont abandonnés, des maisons en chantier bordent les rues. Curieuse sensation de désolation !


Des chiens aboient et parfois nous courent après ; d'un cri, nous nous en débarrassons. Repas frugal à Garla Mare, près de l'église orthodoxe. Un simple banc à l'ombre nous convient. Des tomates (des vraies), un oignon pour assaisonnement, un morceau de pain. Comme dessert, une banane, un carré de chocolat. 


Après Izvoarele, de grands champs de blé, de maïs ou de tournesols remplacent les petites parcelles. La circulation est toujours inexistante jusqu'à Salcia. Là, on retrouve la route et les camions. Cependant, c'est encore très acceptable. Un américain remonte vers la France, seul, depuis Istantul. Il a hâte de découvrir les bords de Loire. Bon courage ! 
Un café pour aborder les ultimes kilomètres de cette longue étape. 


Et nous voilà à Calafat, grosse bourgade frontalière.
La petite pension «Pitaru» dans le centre, simple, sympathique et d'un prix modeste nous accueille. 

Noapte buna, «bonne nuit».


Profil de l'étape : ici

Photos de l'étape : ici

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